Vidéo de mon travail exposé au Salon d’Automne

サロンドートンヌ奥山華名紹介

Qu’est-ce qui vous inspire ?
La lumière,  les particules de lumière!
Au pays de la lumière, je recueille les particules de lumière à ma guise et je les tisse librement. Tisser, tricoter, tresser.
Ensuite de quoi, les couleurs et les formes y sont créées. Le pays de lumière est plein de tranquillité et de douceur, en transcendant le temps, il n’y a que des particules de lumière. Lorsque je sens la lumière, une image me vient soudain à l’esprit, je la poursuis et tisse les particules de lumière, des couleurs et des formes y sont créées et l’œuvre s’achève.
Je veux transmettre la lumière que j’ai ressentie aux gens à travers l’art. Ou encore je crée quelque chose qui se reflète dans la lumière et ce reflet est ce que j’appelle «ce que j’ai vu». De plus, quand je suis dans le monde de la lumière, les paysages qui découlent de mon expérience et de mes propres sentiments me viennent à l’esprit. Et cela se reflète dans le monde de la lumière. Je crée les deux. En tout cas, ils transcendent le temps et l’espace.

Que voulez-vous exprimer à travers cette œuvre ?
“Ce que j’ai vu”.  Mais ce n’est pas la scène que je vois avec mes yeux. Il existe deux sortes de perception comme ci-dessus.
L’une est la lumière elle-même capturée par ma sensibilité.
L’autre est la suivante : C’est une scène où tout ce qui me vient à l’esprit se reflète dans le pays de la lumière, comme les images qui se reflètent dans mon cœur, l’espoir, les émotions négatives…etc.
Dans ma vie, quand j’étais seule dans le désert et épuisée au fond de l’enfer, le monde que je voyais à cette époque était complètement différent de celui d’avant. Et les valeurs y étaient également basées sur des critères de valeur totalement différentes. De plus, je me suis battue et quand j’ai percé le fond de l’enfer, je suis entrée dans un monde infini. C’était un pays rempli de lumière tranquille et claire. C’est cette lumière qui pénètre dans toutes mes œuvres de 2019.。

Que cette œuvre vous a-t-elle appris ?
Je poursuis la beauté de l’expression numérique depuis 2005. Il m’a fallu 14 ans pour pouvoir exprimer ce que je voulais créer. Mais ce n’est que la première étape. Je continuerai à la poursuivre.
J’espère fortement pouvoir exprimer la lumière que je ressens maintenant, et non les scènes réellement visibles, ainsi que ce qui se reflète sur l’écran de mon cœur en transcendant le temps et l’espace.
La lumière est magnifique, si vaste, si brillante que je ne peux pas exprimer sa beauté. C’est pourquoi je me suis absorbée dans l’étude de l’expression. Pourtant, dans le travail fini, la beauté de la lumière que je ressentais n’est que faiblement exprimée. Dans mon travail, seule une petite partie de la lumière est exprimée et je ne peux que faiblement exprimer la splendeur de la lumière. La lumière est infinie. Je sens mon impuissance devant mon travail.
Quand je regarde mon travail fini, je pense à ce qui suit. Dans la prochaine série, je veux créer des œuvres plus raffinées et plus brillantes. Des œuvres qui brillent doucement. Mes travaux futurs ne devraient pas être les mêmes que ceux du passé.
Le travail que je vais faire n’est pas le même que le travail passé. Je veux en sortir.

Qu’aimez-vous dans la création ?
Je peux jouer au pays de la lumière. Il y a une vraie liberté là-bas. Il semble y avoir de la solitude parce qu’il n’y a que de la lumière, mais je ne me sens pas seule sous la lumière. J’y tricote(tisse) librement les particules de lumière là-bas. Les humains vivent dans la prison du temps et de l’espace. Je ne suis libérée de cette prison que lorsque je crée au pays de la lumière.